Eureka


Lassen Volcanic National Park
31-07-2010

Le réveil est difficile, les wapitis ont peuplé les rêves des Kikis, et une nouvelle journée pleine de découvertes nous attend.

 

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Cap plein est, vers l’intérieur des terres. La route serpente au milieu des montagnes, la température monte… Halte à Redding, où on se croirait dans un four : le thermomètre de la voiture affiche 107°F, soit plus de 41°C ! Heureusement il y a un Mc Do, climatisé, avec de quoi jouer, et même être pris en photo avec le bonhomme Mc Do. Les Kikis 1 & 2 n’en demandent pas plus. Ça réconcilie de la route quelque peu longue et sinueuse que nous venons d’avaler…

 

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A l’est de Redding, nous arrivons après une petite heure de route en vue du Lassen Volcanic NP, que nous devons visiter. Il s’agit d’un volcan, qui s’est formé suite à une série d'éruptions en 1914 et 1915. Il est situé sur la ceinture de feu du Pacifique, et est considéré comme toujours actif. C'est un volcan vraiment jeune !

La beauté de ce désert d’altitude, et l’intérêt qu'il présentait pour l'étude des phénomènes volcaniques et géothermiques ont très rapidement amené le Congrès à créer un parc national pour assurer la protection de cette zone. Le parc natinal de Lassen Volcanic a donc vu le jour en 1916. C'est sans doute l'un des moins connus de l'Ouest américain, mais il vaut franchement le détour.

 

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Une seule route traverse le parc, nous en parcourons les 75 km de l’entrée ouest à celle sud. L’entrée est à 1500 m d’altitude environ. La première partie porte bien son nom : « devastated area ».  Nous nous élevons ensuite vers 2000 m jusqu’au Summit Lake.

 

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Nous faisons là notre pause goûter, et pendant que Maël se rassasie, Elma se prête à une séance photos. Pour Liza, c’est plus compliqué, nous sommes obligés de la prendre au vol, vu qu'elle fait l'intéressante en permanence !

 

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Les deux mecs de la même couleur, ça vaut bien aussi quelques photos… Puis Manu avec les trois Kikis…

 

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Puis c’est au tour de Lau avec son « biquounet »

 

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Nous reprenons la route et continuons à grimper. Très vite nous rencontrons d’importants névés le long de la route. Les filles ne manquent pas l’occasion de toucher la neige, vu qu’à Tahiti, ça risque d'être compliqué !!! Le paysage est de toute beauté.

 

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Nous atteignons le point culminant de la route à 8511 ft (2594 m), et alors que nous passons sur le versant sud, la neige est encore plus présente.

 

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A nouveau une petite séance de rafraîchissement pour Elma et Lau…

 

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Nous devions voir le Emerald Lake, aux reflets couleur émeraude ? Il est gelé ! Bumpass Hell et ses geysers et marmites du diable ? Le sentier est impraticable, la neige trop abondante n’a pas encore pu être dégagée !

 

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Tant pis ! nous profitons des paysages toujours aussi beaux, et nous nous rabattons sur le plan B indiqué par le guide : Sulfur Works, qui est sur la route, donc pas de problème d’accès. Ça sent l’œuf pourri, nous y sommes.

 

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Des fumerolles qui sortent ça et là de la terre.

 

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Pas de geyser, mais une marmite du diable sur le bas côté. Il n’en faut pas plus pour intriguer les Kikis... qui se bouchent le nez parce qu’elles trouvent que ca pue vraiment !

 

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Il est déjà tard, nous fonçons sur Chester où nous attend notre hôtel. Pour le lac, ce n’est pas un problème : nous en verrons un autre encore plus beau et plus grand demain !

 

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Wapitis en vue !
30-07-2010

Aujourd’hui, cap sur Orick, petit village au nord d’Eureka, où nous espérons voir des wapitis. Mais d’abord un petit circuit dans Eureka pour découvrir quelques maisons, plus ou moins anciennes, à l’architecture victorienne caractéristique.

 

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Il n’est pas difficile de se repérer dans la ville, car les rues portent du nord au sud des numéros, d’ouest en est des lettres…

 

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Au nord de la ville, à l’angle de la « 3rd St» et de « M St », se trouve la Carson Mansion, réputée pour être la plus belle maison victorienne de toute la côte ouest des USA. Les Kikis pensent que c’est le château d’une princesse !

 

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Un petit tour sur l’île qui fait face à la ville, et qui abrite le port de pêche, le second plus important de Californie après San francisco. Une statue en bronze, représentant un marin avec son filet, est dédiée aux marins portés disparus. Si la mer semble très calme, c’est que la ville se situe au fond de la baie de Humbolt, qui s’apparente en fait à un lagon.

 

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Cap sur Orick où on a vraiment l’impression d’arriver au bout du monde. C’est minuscule, mais heureusement il y a un coin sympa où manger : des gens gentils, accueillants, qui sont tout étonnés de voir débarquer des touristes de Tahiti. Le décor est kitch à souhait, et Maêl est, comme d’hab, tout à son aise !

 

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La « elk prairie » (plaine ou prairie des wapitis) est en principe l’endroit le plus approprié pour voir les cervidés. Nous nous intallons donc et scrutons avec les jumelles.

 

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Comme il y a des redwoods, Elma prend la pose…

 

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Pas grand-chose à se mettre sous la dent, tout juste une femelle qui sort la tête des grandes herbes, et deux mâles dont on aperçoit tout juste le bout des bois.

 

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Comme il y a d’autres points d’observation dans le parc, nous décidons de reprendre la voiture… Quand tout à coup, dans une toute petite prairie en bord de route, ils sont là !

 

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Les Kikis 1 & 2 sont impressionnées, d’autant qu’un mâle vient réer juste devant nous. Le spectacle est fantastique !

 

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En revenant sur Eureka, petite halte en bord de l’océan, qui est déchaîné. Le contraste est saisissant, tant par le changement brutal de paysages en quelques km seulement… que par la température qui chute de 10°C. Les vagues sont impressionnantes, et ce soir, nous nous baignerons… dans la piscine de l’hôtel qui, elle, est bien chauffée !!!

 

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Au pays des géants
29-07-2010

Les Redwoods, littéralement « bois rouge » à cause de la couleur caractéristique de leur écorce, constituent sans aucun doute la curiosité principale du nord de la Californie. Ces arbres connus en France sous le nom de séquoia à feuille d’if (nom scientifique : sequoia sempervirens « toujours vert ») ne sont pas les plus gros (ça c’est pour leurs cousin le séquoia géant) mais les plus hauts du monde. Actuellement, une quinzaine d’arbres de plus de 115 m, et une cnquantaine de plus de 110 m sont recensés.

Ces arbres poussaient aussi EN Europe et en Asie, mais ils ont disparu lors des glaciations du quaternaire. Aujourd’hui, il ne subsiste plus à l’état naturel que dans une bande côtière de 80 km x 700 km de Monterey au sud de l’Orégon, entre 0 et 900 m d’altitude. Il leur faut en effet un climat tempéré, très humide, et avec beaucoup de neige en hiver, qu’on ne rencontre qu’ici.

 

Nous mettons le cap vers l’Avenue des Géants : il s’agit d’une portion de l’ancienne route aujourd’hui remplacée par la highway 101, qui a été conservée et quI traverse une des futaies les plus imposantes.

 

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Premier contact de Lau avec un « petit spécimen » le long de la route? qui impose déjà le respect…

 

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La route serpente parmi les géants. Pour donner une idée de la taille, chaque voie de circulation fait 3 m de large…

 

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Plusieurs points d’intérêt ont été aménagés. Le plus intéressant est Founders Grove, car il permet par un sentier en boucle de seulement 1 km de rencontrer de beaux spécimen. C’est idéal avec nos 3 Kikis.

 

Fouders Grove a été ainsi nommée en hommage aux fondateurs de la ligue de protection des redwoods en 1921, les premiers a prendre conscience de l’intérêt de la sauvegarde des forêts primaires de ces arbres, surtout face à l’exploitation forestière massive qui sévissait.

 

Nous attaquons d’emblée avec un beau bébé, le Founders Tree. Avec nos unités, ça donne 105,5 m de haut, 3,87 m de diamètre, 12,2 m de circonférence, et 58 m de hauteur de fût jusqu’aux premières branches… ça laisse rêveur !

 

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Elma est tellement subjuguée qu’elle veut être prise seule en photo avec les géants…

 

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Le bois de cet arbre a été exploité de façon excessive car il présente des propriétés remarquables : s’il A une résistance mécanique relativement faible, il est très riche en tanins et pauvre en sève, ce qui le rend quasiment imputrescible et très résistant au feu.

Plusieurs arbres ont subi des incendies, mais sont toujours debout. Ils présentent ainsi à leur base des cavernes qui font la joie des Kikis…

 

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La particularité d’une forêt primaire, c’est de conserver les arbres tombés. Toute la biomasse produite reste là, et de ce point de vue, les forêts du parc de Humbolt sont parmi les plus productives, jusqu’à 7 fois plus qu’une forêt tropicale.

 

Malgré sa taille imposante, le redwood est un colosse aux pieds d’argile. En effet ses racines peuvent s’étendre sur 40 à 50 m de diamètre, mais jamais à plus de 2 m de profondeur. Ainsi un (gros) coup de vent ou une accumulation excessive de neige peuvent avoir raison de lui.

 

C’est ce qui est arrivé au Dyerville Giant, tombé le 24 mars 1991 : Il a alors été mesuré à 112,80 m de long, pour 5,20 m de diamètre. Il pesait 500 tonnes et avait 1600 ans ! La souche impressionne autant que la longueur du tronc…

 

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A nouveau un arbre touché par un incendie. Le feu participe aussi à la naissance de nouveaux arbres : il permet de faire éclater les cônes tombés à terre, libérant les semences, et il élimine les "petits" abres d'autres essences. Car le redwood n’aime pas la concurrence. Un spécimen peut produire jusqu’à 10 millions de graines par an, dont 90% sont stériles… Et des 10% restant, peu trouveront les conditions idéales de température et d’humidité pour donner naissance à un nouvel arbre. Le redwood peut aussi se reproduire par des rejets à la base du tronc. Ainsi, le système racinaire mature de l’arbre parent assure la stabilité et la nourriture au rejeton, qui pourra à son tour devenir mature, éventuellement après la chute au sol de l’arbre parent. L’arbre est donc capable de fabriquer des clones, génétiquement identiques, alors qu’il est normalement monoïque (il a des fleurs mâles et des fleurs femelles)  qui sont généralement fertilisées par ses congénères.

 

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Nous terminons par la maison du parc, où est exposé un tronçon d’arbre de « seulement » 2,70 m de diamètre. Les plaquettes représentant des évènements historiques donnent un peu mieux l’idée des âges traversés par l’arbre. Et dire que quelqu’un a compté les 839 lignes de croissance pour déterminer son âge !!!

 

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